Je ne sais que très peu de choses sur mes ancêtres, seuls quelques actes de mariage et autres m’ont permis d’en savoir davantage sur mes grands-parents paternels. A cette époque on ne parlait pas de soi, on vivait, on transmettait des valeurs, mais on ne racontait rien de superflus, comme c’est le cas aujourd’hui.
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Mon grand-père possédait une maison à Bordeaux, qui malheureusement fut en grande partie détruite en 1940, à la suite des seuls bombardements aériens effectués par les Allemands sur la ville ! Mes grands parents et ma tante Madeleine qui dormaient dans la maison cette nuit là s’en sont sortis indemnes ! Un vrai miracle !
Pour la petite histoire, nous découvrirons un jour que ma grand-mère paternelle, Louise V était une descendante du marquis De Monvoisin. Celui-ci a eu pour originalité d’avoir été anobli, puis d’avoir refusé de jurer sur la constitution de 1791 pour enfin se marier en 1794 à l’âge de 58 ans avec une gamine de 23 ans ! L’histoire va même jusqu’à dire que ce marquis fut le confesseur de Marie-Antoinette…
Vérité ou balivernes ?
Ce qui est amusant c’est plutôt de se dire que nous descendons d’un prêtre défroqué !
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J’ai souvenance des soirs où ma grand-mère passait la brique chaude dans mon lit pour le réchauffer, car le seul point de chaleur était dans la cuisine, autour du poêle. Puis je me souviens des matins… tandis que mon grand-père mangeait les légumes de son potager, j’avais la chance que ma grand-mère m’apporte mon café-crème au lit ! Je respirais alors les savoureuses odeurs qui se dégageaient des plats mijotant sur le coin de la cuisinière. J’étais choyé chez mes grands-parents, mais ça ne m’empêchait pas de devoir me rendre comme tout le monde aux toilettes à l’extérieur !
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