« Alors le temps qu'il fait ou ne fait pas, la douceur des soirées, le calendrier, je m'en moque bien. Je dis décembre pour septembre, confiture pour voiture. Je suis à l'abri sous un perpétuel soleil à ramasser mes brins de récit qui feront bientôt une grosse pelote de laine. »
Je l'avoue je suis fan de Katherine Pancol, surtout lorsque je lis son blablablog! Certaines de ses phrases tombent juste comme un pantalon qu’on aime et qu’on redoute d’essayer de peur d’être trop juste au niveau des cuisses, trop lâche à la taille, à reprendre pour la longueur… et par magie et contre toute attente, en l’enfilant ça tombe juste alors qu’on s’est empiffrés de crêpes beurre sucre tout l’été !
Pour moi aussi le temps qu’il a fait au mois d’août n’a pas trouvé son importance habituelle, j’ai cogité, mariné, étudié, les vastes projets qui m’attendaient à la rentrée, au lieu de me crémer, me baigner et de me prélasser les doigts de pied en éventail.
Mon roman sur mon héros Béninois étant terminé, j'ai pu songer à tous les nouveaux projets qui trépignent sur mon bureau :
une nouvelle biographie,
une enquête post-mortem
ainsi qu’un mémo pour un concepteur-designer aux idées géniales !
Je suis chanceuse, les rencontres sont toujours passionnantes, m’obligeant constamment à faire travailler mes méninges plus que de raison, alors le temps qu’il fait ou ne fait pas, je m’en suis moquée allègrement.
La Bretagne a rempli son contrat : une jolie pluie, de ravissantes éclaircies, un soleil poli, une mer saisissante, des amis solides, des enfants joyeux, une famille plus intense qu’un polar…
Et l’inspiration qui va et qui vient comme les marées de la côte atlantique, aussi surprenante parfois !
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