L’hymne gitan pour poser l’ambiance.
De la chaleur malgré les -2°
Du miel dans les gorges.
Des tempos dans les guitares.
Des doigts qui accordent, pianotent, grattent et jouent.
Le clapotis de l’eau, sur la coque de la péniche, qui rêve d’être métronome.
L’imposante contrebasse qui vrombit comme un moteur,
L’accordéon qui souffle fort en disant « je suis là »
Et les 3 guitares qui se tendent fièrement sous leurs cordes.
Swing Deluxe est au complet.
La belle et talentueuse équipe, un groupe de musiciens, d’amis.
5 artistes
3 hommes :
Hagop, Édouard et Clément, qui tiennent leur guitare comme 3 jolies poupées
2 femmes Agnès et Fanny qui enlacent les plus gros instruments :
L’une entoure son accordéon,
L’autre enveloppe sa contrebasse
Les deux sont des étreintes étonnantes et charnelles.
Les deux musiciennes jouent de leurs épaules,
La poitrine en avant,
Chacune balance son buste,
Tantôt suspendu
Tendu
Tantôt élancé
Soutenu.
On pourrait croire une corrida.
La musique.
« Lâche ce violon »
Un nouvel air qui fait frissonner
Avant même de comprendre les paroles
La mélodie tzigane nous traverse
Les rythmes parlent d’eux-mêmes
Puis les mots s’en mêlent
Et le cœur s’emballe,
Le corps souffre presque
Les sens sont en éveil
Les pieds battent la mesure.
Applaudissements
Déjà ?
C’est une autre chanson
Une reprise d’Aznavour
Je ne vous la raconterai pas,
Je vous laisse y aller
Parce que tout ne se raconte pas…
quel talent !
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