mercredi 22 décembre 2010

Une forme de vie à la Nothomb !


Je vous souhaite à tous un très joli Noël,
des boules dans le sapin,
des cadeaux déposés sous ses branches,
des lumières dans les yeux,
une bonne dinde farcie,
un champagne bien frais,
une fiesta de chocolats,
un festival de plaisirs !!!
Et s'il vous reste un peu de temps, je vous souhaite des lectures agréables.
Je viens de finir "une forme de vie" d'Amélie Nothomb ; que vous dire à ce sujet, si ce n'est qu'il est préférable d'avoir échangé quelques courriers avec l'auteur pour trouver ce livre attrayant. Si tel est le cas, alors vous aurez comme moi, certainement quelques sourires, des déceptions, vous ressentirez peut-être de l'agacement ou de la joie un peu plus loin, mais rarement de l'indifférence.
Je ne sais pas si je plains ou si j'admire Amélie Nothomb dans son aliénation épistolière, ce que je sais c'est que je lui ai écrit alors que je ne l'avais plus fait depuis 5 ans. Si l'auteur voulait mettre un frein à ses courriers, c'est un loupé !

lundi 13 décembre 2010

Adieu Eugène



Je fais bien souvent des rencontres fabuleuses dans mon métier de biographe, croisant des destins incroyables et des gens tellement attachants.
C’est une chance, pour autant il y a des mesures à prendre : savoir se protéger, mais ce n’est pas toujours aussi simple. Surtout lorsque l’un d’entre eux est devenu un ami, un grand-père de substitution, une sorte de héros.
Un coup de fil, un message qui tombe de nulle part, des mots qui cognent dans le téléphone :
Eugène Battestini est mort !
J’aurais voulu profiter de lui davantage, mais c’est fini, il est parti. Heureusement j’ai eu la chance de le connaitre et qu’il me confie quelques bribes de sa vie…
Il aimait plus que tout la poésie. Ces quelques vers sont pour lui :


Je vous salue Eugène,
Vous qui m’avez tant donné,
Vous qui saviez si bien chanter
L’amour comme une rengaine

Je vous revois fort Eugène
Je vous entends parler d’avant
De Leclerc, votre héros étincelant,
De la guerre que vous appeliez Reine

Qui ne vous a pas aimé Eugène
Avec votre passé de guerrier
Votre cœur de passionné
Et vos poèmes mis en scène ?

Vous me manquez déjà Eugène
Vous et vos joues si tendres
Vous et vos histoires si grandes
Vous avez été notre aubaine

Vous me manquez déjà Eugène
Et ce soir j’ai le cœur en berne
N’espérant qu’une seule chose
Que votre joie de vivre comble notre peine

On vous aime Eugène…

mardi 7 décembre 2010

le dernier Pancol


A chaque fois c’est la même histoire :
Je veux le dernier Pancol, parce que c’est ma meilleure récré, ma tablette de chocolat, mon antidépresseur, ma série favorite, mon nouveau copain…

Et tant pis si tout le monde l’a déjà lu depuis des mois…

Je me délecte pendant quelques semaines, je freine, j’avale, je pose, je reprends, je dévore chaque ligne du nouveau pavé écrit par cette femme étonnante.

Plus de 800 pages de plaisir
Plus de 2 kilos de rêve
Plus d’1 milliard de mots qui me transportent.

Et ne me dîtes pas qu’il s’agit d’un roman de gare ! Cette expression me rend dingue ! Si vous saviez tout le talent qu’il faut pour rendre ce monde imaginaire à notre portée, toute cette documentation nécessaire pour rendre chaque détail crédible ! Si vous saviez comme il est compliqué de faire simple !

« Les écureuils de central park sont tristes le lundi », la digne suite de
« La valse lente des tortues », est un hymne au plaisir de lire et très certainement à celui d’écrire.

Chaque personnage fait désormais partie de votre vie : Hortense finit par vous plaire, après vous avoir agacée dans le 1er tome, Joséphine pourrait franchement faire un effort pour brûler les étapes, Junior ? C’est un peu fort… Shirley qu’on adorait, finit par montrer le pire, Marcel et Josiane ont les meilleurs dialogues et je passerais volontiers un dimanche avec eux.

Je ne réfléchis pas, je m’envole au pays Pancol et j’en raffole !!!



Merciiiiii, Gwendoliiiiiiiiiine !
Merci pour vos mots, votre blog ( j'aime beaucoup sa présentation), vos réflexions sur les livres, les vélos, Bangkok, et tout et tout !
Je suis fière d'être aimée de vous...

Katherine Pancol

jeudi 2 décembre 2010

Faire un bœuf

« Mes parents avaient pour habitude de faire un bœuf » me dit Jacky en me narrant son passé.
Bien sûr, je connais l’expression qui explique une réunion musicale improvisée, mais pourquoi mêler le bœuf à cette histoire de musique ? Je ne veux pas l’interrompre dans son récit et décide d’attendre la fin de cette interview pour m’adonner à mes recherches.
A peine arrivée chez moi, je me précipite sur un livre écrit par Pivot
« 100 expressions à sauver ». Je suis certaine de trouver mon bonheur ! Il y a de tout : « Fagoté comme l’as de pique », « Tailler une bavette »,
« Avoir le béguin », « Se monter le bourrichon », tout, sauf ce que je cherche…
Grâce à Internet, on ne reste pas longtemps ignorant. Lorsque j’écris faire un bœuf, je suis dirigée sur le fameux restaurant « le bœuf sur le toit » rue Boissy d’Anglas dans le 8e…



Oui, mais encore ?
Ce restaurant était le lieu de rassemblement de Cocteau et des musiciens du Groupe des Six. C'est là que débutèrent notamment Leo Ferré, Mouloudji, Trenet ou les Frères Jacques.
Au début du XXe siècle, les musiciens allaient en fin de soirée s'y rencontrer pour pratiquer ensemble de longues "jam sessions"(qui signifie en anglais : séance d’improvisation).

Soyez honnêtes, aviez-vous eu vent de cette histoire ?
D’ailleurs, si vous en connaissez d’autres…