mercredi 31 août 2011

Rentrée littéraire: "Du domaine des murmures" de Carole Martinez

Heureuse pour Carole Martinez !

Heureuse de lire toutes ces critiques qui encensent son travail sur le net, dans la presse papier et ce, depuis 10 jours déjà. Le Nouvel Observateur, le magazine Lire, la Librairie Delamain, et tous ceux que je n’ai pas encore vus…

« Du domaine des murmures » fait partie des livres à ne surtout pas manquer à la rentrée !

Je ne dirai rien sur le nouveau livre de Carole Martinez, pour cause je ne l’ai pas encore lu, cependant ce que je peux vous confier c’est ma rencontre avec cette femme et son talent…
C’était il y a 4 ans, je l’invitais à venir s’exprimer sur son premier roman « Cœur Cousu » dans un minuscule salon littéraire que j’avais mis en place. Tout le monde était emballé à l’idée de rencontrer cette auteure méconnue mais géniale. 
Il était facile pour moi de la présenter, elle était passionnée, souriante, accessible, humble malgré tout et juste assez fière des 500 dernières pages qu’elle avait rédigées, pour avoir envie d’en parler.
Nous avons passé une soirée délicieuse à discuter, dîner, boire, rire et Carole à écrire… de longs autographes sur tous les « Cœur Cousu » que les invités avaient apportés.
Les mois ont filé et l’ascension fut éblouissante ! L’auteure pour laquelle la presse n’avait daigné écrire aucun papier, se trouva propulsée, le succès de son premier roman fut unanime.
La prof de français ne reprendrait pas son activité, mais répondrait oui à Gallimard pour en écrire un second !!!
La pression terrible, la rigueur, écrire parce qu’on vous l’a commandé non plus parce que c’est plus fort que vous ! Alors qu’elle avait mis 10 années pour accoucher du premier, Carole Martinez devait mettre quatre ans pour le second !
Vertige, inquiétude, paralysie, engouement, vertige de nouveau, s’enfermer pour écrire, une idée géniale, profusion d’idées géniales, faire le tri, frustration, exaltation, puis ça devient femme recluse au XIIe siècle, Du domaine des murmures…
Je vous laisse, je cours l’acheter !

mercredi 24 août 2011

Météo d'écrivain !

« Alors le temps qu'il fait ou ne fait pas, la douceur des soirées, le calendrier, je m'en moque bien. Je dis décembre pour septembre, confiture pour voiture. Je suis à l'abri sous un perpétuel soleil à ramasser mes brins de récit qui feront bientôt une grosse pelote de laine. »

Je l'avoue je suis fan de Katherine Pancol, surtout lorsque je lis son blablablog! Certaines de ses phrases tombent juste comme un pantalon qu’on aime et qu’on redoute d’essayer de peur d’être trop juste au niveau des cuisses, trop lâche à la taille, à reprendre pour la longueur… et par magie et contre toute attente, en l’enfilant ça tombe juste alors qu’on s’est empiffrés de crêpes beurre sucre tout l’été !

Pour moi aussi le temps qu’il a fait au mois d’août n’a pas trouvé son importance habituelle, j’ai cogité, mariné, étudié, les vastes projets qui m’attendaient à la rentrée, au lieu de me crémer, me baigner et de me prélasser les doigts de pied en éventail.

Mon roman sur mon héros Béninois étant terminé, j'ai pu songer à tous les nouveaux projets qui trépignent sur mon bureau :
une nouvelle biographie,
une enquête post-mortem
ainsi qu’un mémo pour un concepteur-designer aux idées géniales !

Je suis chanceuse, les rencontres sont toujours passionnantes, m’obligeant constamment à faire travailler mes méninges plus que de raison, alors le temps qu’il fait ou ne fait pas, je m’en suis moquée allègrement.
La Bretagne a rempli son contrat : une jolie pluie, de ravissantes éclaircies, un soleil poli, une mer saisissante, des amis solides, des enfants joyeux, une famille plus intense qu’un polar…

Et l’inspiration qui va et qui vient comme les marées de la côte atlantique, aussi surprenante parfois !

lundi 1 août 2011

Roman pour petits et grands

Une écrivain ne prend pas de vacances, elle préfère prendre ses enregistrements, ses écouteurs, son netbook, ses lunettes de soleil, un grand chapeau pour lire sur son écran et rédiger, rédiger encore !

Je ne pars pas très loin cette année, je vais en Bretagne, me nourrir des embruns, du bon air, mais surtout pour finaliser mon dernier ouvrage. Vous découvrirez bientôt les aventures d’Ayena le grand petit-homme ! Personnage romanesque par excellence, Ayena est un tout petit homme, atteint d’achondroplasie, qui a des rêves gigantesques. Son caractère obstiné et optimiste l’aidera à défier le monde et ses embûches pour réaliser ses souhaits. Parti de son Afrique natale à l’âge de 13 ans, il arrivera en Bretagne pour commencer, puis emménagera à Marseille, pour enfin découvrir Londres avec émerveillement.

Choc des cultures, choc des séparations, choc face aux diverses discriminations !

C’est le voyage initiatique d’un jeune garçon métis et nain, qui a été délaissé bien trop tôt par un père Béninois psychiatre de profession, et par une mère Française, qui elle est infirmière. Son histoire est réelle, Ayena me l’a confiée pour en faire un roman authentique, amusant, grave, et surtout pour qu’il donne de l’espoir à tous : petits et grands.

En septembre, Ayena et moi prendrons d’assaut les maisons d’édition jeunesse, nous leur ferons découvrir ce fabuleux petit héros, nous leur offrirons ce conte moderne avec fierté et puis nous attendrons patiemment leur réponse… en espérant que ce livre arrive vite entre vos mains et celles de vos enfants.

Bonnes vacances à tous !