vendredi 20 mars 2009

"Je m'voyais déjà"



Je voulais me sortir « HAIR » de la tête !!!
Ma requête a été entendue, puisque l’on m’a invitée à la comédie musicale « Je m’voyais déjà ».
Je n’ai pas été un bon public pour le premier spectacle, je l’ai été pour le second.

J’étais pourtant sceptique quant aux reprises d’Aznavour, qui pour moi ne sont pas à reprendre. Ne sois pas sectaire et laisse-toi porter, ai-je pensé.

Surprise tout d’abord par les interprètes, je me suis laissée approcher par les doyens de ce show, Véronique Rivière et Pablo Villafranca. Leurs voix graves m’ont assise avec puissance, un effet instantané sur la peau ! Une chaire de poule de tous les diables s’est jetée sur mes bras.Puis ce sont les décors qui m’ont intriguée, je les ai trouvés bien pensés et originaux, pour finir par me fondre totalement parmi les scènes successives ; ils apportent précision, humour et crédibilité à toute cette comédie ; en effet les panneaux affichent des photos qui parlent et soudain c’est la ville de Paris qui vit. Une rue, un appartement, une vue sur la tour Eiffel, un frigo et un poulet cru qui s’envole…

Puis doucement la jeunesse se livre, l’actuelle société et ses clichés : un beur, une black, une grosse, un gay, un hétéro, tout le monde est là ! Ça sent l’ouverture d’esprit, la gauche aussi et Ruquier surtout, mais ce n’est pas désagréable, loin de là.
Que de belles voix, discrètes et justes lorsqu’elles sont mêlées les unes aux autres, puis tout à fait charismatiques et poignantes en duo comme en solo.

C’est un spectacle étonnant, des voix riches, une mise en scène tout à fait singulière, un tout qui nous donne envie de rester encore, de les applaudir plus longtemps, de faire trembler le sol aussi fort qu’on a aimé les écouter.

mercredi 11 mars 2009

le semi-marathon du dimanche 8 mars 2009

T'ES Où ?

Qui a mangé les 21 kilomètres de Paris dimanche dernier ?
Qui s’est traité d’imbécile en se voyant courir sous cette pluie diluvienne ?
Laquelle s’est maudite d’être une femme et non pas un homme, pour se soulager comme eux contre un arbre avant le départ ?
Qui a perdu 10 minutes à comprendre où était son SAS ?
Qui a risqué, aux ravitaillements, une chute entre toutes les peaux de banane jetées au sol et les bouteilles d’eau évitées in extremis ?
Qui a eu envie de danser avec les musiciens postés sur le parcours ?
Qui a confondu le 6 pour un 8 au 16ème kilomètre et a cru mourir en constatant que ce n’était pas 3, mais 5 kms qu’il fallait encore parcourir ?
Pour qui cette course fut-elle un grand moment, malgré les intempéries et les difficultés physiques ?
Qui a pensé à cette journée de la femme ?
Pour qui ce semi-marathon fut le premier ?
Qui en redemande ?
Qui vient courir avec moi le marathon de Lyon le 26 avril prochain en moins de 4 heures ?