mardi 30 juin 2009

PHENOMENE AUDIOLIB


Y aurait-il des livres à lire et d'autres à écouter ?
Y aurait-il un autre plaisir à se laisser guider par une voix extérieure à la nôtre ?
Est-ce un sacrilège de vouloir entendre les mots à voix haute, lorsqu'ils ont été couchés à voix basse ?

Le phénomène Audiolib est une histoire de choix, tant pour le moment d'écoute que pour l'ouvrage.
Mon premier essai me fut imposé avec plaisir, puisqu'il s'agissait d'un cadeau : le coffret de "Millénium".
Aurais-je eu l'idée de me le procurer ? Non !
Aurais-je songé à acheter le livre ? Je ne pense pas. J'avais d'autres livres à découvrir, des lectures que j'estimais plus intéressantes. Et selon quels critères ? La presse littéraire, les critiques de certains mag féminins et les "on dit que". Malgré toutes ces contre-indications, j'ai le syndrome audiolibien !
A chaque pause déjeuner, je passais mon heure à écouter cette histoire kidnappante. J'ai retrouvé le même plaisir qu'à la radio, lorsque Pierre Bellemare racontait ses fameuses histoires. Qui n' a pas le sourire aux lèvres en y repensant ?
Durant cette écoute quotidienne de "Millénium", la tension était puissante, l'excitation à son comble et l'heure du déjeuner ne me suffisait plus. Je devais en écouter davantage, comme sur mon MP3 lors de mes trajets en bus, à pied ou à vélo !
Quelle évasion !!!

Grâce à l'Audiolib, j'ai découvert une oeuvre à côté de laquelle je serais sûrement passée sans m'arrêter et surtout un nouveau plaisir.

Aujourd'hui j'en écoute un nouveau "Fascination" de Stephenie Meyer".
Encore un cadeau ! Mais cette fois je n'aurais rien manqué en laissant le livre sur son rayon ! Ce n'est certainement pas mon ouvrage favori, mais je connais à présent le contenu de ce livre à succès. Ces moments d'écoute demeurent distrayants.
Je ne suis pas certaine de saisir l'engouement général autour de cette série, toutefois je me rassure en pensant que de nombreux ados ont dévoré plus de 900 pages.

mardi 2 juin 2009

UN DROLE DE RESTO



LA BOURSE OU LA VIE
12, rue Vivienne 75002 PARIS
01.42.60.08.83


Je dois vous parler d’un endroit qui parle de vraie bonne bouffe !
Une sorte d’Antéchrist du resto branché.

Inutile de passer trop de temps à déchiffrer le menu à l’extérieur, le patron vous a repérés ! Si vous étiez hésitants, à présent vous ne l’êtes plus.
Vous voici dans son antre, son cabaret, son royaume, sa salle à manger !
(Ne perdez pas de vue ce détail, il a toute son importance).

Tout est atypique dans ce restaurant parisien :
Du menu avec les photos du personnel (ce qui prouve leur attachement sincère ou leur masochisme absolu), les tables en mosaïque et leurs lampes originales, jusqu’aux tableaux de Dali qui illustrent parfaitement le fantasque du maître de ces lieux.
Mais le spectacle ne fait que commencer, le tenancier vient de s’installer à côté de vous pour prendre la commande !
Tout à coup il crie au scandale ; quelqu’un lui aurait subtilisé son stylo.
Tout le monde s’en amuse dans la salle, la plupart des clients sont habitués au show de ce grand chauve excentrique. Evidemment il retrouve son plume dans sa poche de chemise et le voici qui griffonne à l’encre violette, sur son bloc de papier déjà utilisé. Pas de gâchis, que de l’originalité ici !
Soudain il vous parle de la Rolls de la sardine. Vous ne connaissez pas ?
Il scande à travers le restaurant « Cosette » (surnom qu’il a donné à sa serveuse imperturbable) :
« Fais péter la boîte de Ramon Peña pour ces messieurs-dames ! »
Si vous n’aviez pas l’intention de déguster cette entrée, aucun problème il vous en propose une autre. Toutefois, un conseil, laissez-vous faire, car en dépit de son excentricité, ses lunettes… particulières et sa grande gueule, ce restaurateur est féru de cuisine.

Une autre recommandation, ne passez pas à côté de certains incontournables :
le fameux PAVE AU POIVRE (déjà célèbre)
les ROGNONS DE VEAU entiers, à la crème et servis dans la poêle.
l’abordable et l’excellent HOMARD, ouvert en 2, avec ses pinces prédécoupées,
ou encore les St Jacques, poêlées tout simplement.

Ecoutez-le aussi vous parler de ses vins et si vous redoutiez qu’il ne choisisse une fois de plus pour vous, soyez rassurés, la majeure partie de ses bouteilles sont au même prix et servies au compteur !

A la Bourse ou la Vie, c’est un vrai Titi Parisien qui vous invite dans son théâtre. Il est un peu la réincarnation d’Aristide Bruant ou l’un des personnages romanesques de Fallet ; à vous de voir…
Patrice est tombé dans la marmite de la bonne bouffe et du spectacle, depuis longtemps déjà. De plus, il sait s’entourer d’une équipe jeune et souriante, capable de le suivre dans ses facéties quotidiennes.

Au moment de payer, rendez-vous dans la petite salle du fond, celle qui suggère encore un peu, la douce folie de cet énergumène amoureux des cochons.
Je ne vous en dis pas plus et vous laisse réserver une table.

(Ne soyez pas gênés pour lui dire que vous venez de la part de Gwenndoline)…

P.S : AME SENSIBLE S’ABSTENIR