samedi 25 août 2012

Bonne Rentrée, littéraire ou pas !

Au mois d’août, je ne m’ennuie jamais, ce sont des vacances qui ne ressemblent à aucune autre. Telle une tortue, j’emporte toutes mes histoires sur mon dos, que ce soit en Sardaigne, en Crête, en Bretagne, ou encore à Toulouse aujourd’hui, essayant de garder un œil ouvert sur toutes les beautés environnantes : qu’elles soient extraites de la nature, ou tout simplement humaines.



Voici tout ce qu’il y avait sous ma carapace cet été :
DEUX ROMANS EN COURS D’ECRITURE. Ma mission était d’accompagner à distance les deux auteurs de ces ouvrages, chacun emporté par son sujet, happé par ses personnages, découragé parfois, puis animé de nouveau.
DEUX CAHIERS DE BORD rédigés par deux hommes habités par leurs combats respectifs : résilience pour l’un, burn out pour l’autre ! Je suis étonnée de voir toujours plus de courage et de volonté émaner des êtres humains. A quel point ils sont capables de se surpasser malgré des maladies et des handicaps. Ou encore de constater combien certains peuvent s’adonner à leur travail pendant des années, au point d’être pressés comme des citrons, pour un matin ne plus avoir envie de rien, se sentir éteints comme si la vie les quittait doucement, mais sûrement. Remonter la pente, comprendre ce qui les tue et se battre pour être entendus et s’en sortir.
Des romans à lire, dont « MARINA» de Carlos Luis Zafon, un auteur auprès de qui je passe toujours des moments délicieux, peu importe si chacune de ses œuvres est constamment fabriquée sur le même schéma.
J’ai rencontré également des poètes : Nèfta Poetry dont je vous avais déjà parlé et qui m’a emportée dans son recueil « OMBRES». J’ai rarement ressenti autant d’émotions fortes confondues en si peu de pages. J’ai reconnu une rage familière, je l’ai retrouvée avec des mots épatants de force, de beauté et de vérité ! Un profond respect pour cette écriture-là…
Puis j’ai rencontré un autre poète, encore plus jeune que Nèfta. Lui aussi avait cette gueule d’ange sur qui on croit que tout est lisse et qui pourtant vous balance des cris à hurler, des vérités qu’il rend supportables, mais qu’il clame avec une élégance cruelle. Tony n’est pas que le gentil serveur du restaurant « Le Sauval », situé sur le port du Pouliguen. Il est surtout un poète qui a décidé de faire découvrir aux autres les œuvres fabuleuses de Rimbaud, ainsi que sa poésie sous des airs de guitare qui nous bercent pour mieux nous réveiller !

Bonne rentrée à tous !