vendredi 9 octobre 2009

Tandis que Frédéric Mitterrand passionne avec son livre, je me suis ennuyée avec le mien !

C’est terrible de lire un livre qui nous ennuie.

J’avais entendu parler de ce phénomène, sans l’avoir jamais vécu ; nous y sommes !

En temps normal, j’ai pour habitude de lâcher un livre dans lequel je ne rentre pas après les 50 premières pages. Je n’aime pas insister, au pire je le reprendrai plus tard, dans un mois, un an ou plus. Je ne lis jamais pour lire. Ce n’est pas une règle d’or, ni une doctrine, je ne veux tout simplement pas d’un Modus Vivendi entre un livre et moi ! Pas de compromis que du plaisir.

C’est Bien écrit. Des phrases agréables qui vous prennent par la main, des clichés qui sont agaçants, mais qui restent à-propos. Pas d’intrigue, mais une héroïne attachante entourée d’un univers glauque mais plausible. Du vocabulaire, des mots qui s’entendent bien, sans jamais faire écho chez moi. Je n’ai tout simplement pas cru à cette histoire, ni à son misérabilisme, malgré cela j’ai éprouvé un sentiment particulier : la colère. Je ne pouvais pas admettre que cette héroïne se fasse ainsi humilier, maltraiter, j’aurais eu envie de la secouer, qui sait de tuer ce type trop caricatural qui lui a fait vivre un enfer durant 40 ans ! J’avais l’impression d’être dans du « faux » et en plus les personnages m’exaspéraient. C’était insupportable.

Et la fin… évidemment cette pauvre fille finit par s’en sortir, mais qui voudrait bien y croire après 300 pages d’une histoire percluse ?
Un doute subsiste dans mon esprit : cette fille, au prénom impensable, qui s’appelle « Muguet », ne serait-elle pas l’auteure ? Si c’est cela, son analyse est probablement réussie !

Je ne me permettrai pas de dire que ce livre est mauvais, je n’ai tout simplement pas passé un bon moment en compagnie du « Parfum du diable » de Viviane Villamont. Ce sont des choses qui arrivent.