mardi 28 juin 2011

Un refrain sur les murs

Ça faisait trop longtemps que je n’avais pas ressenti ce plaisir immense de tenir un livre pour qu’il me tienne enfin !!!
C’est lui qui a tout fait !
Ou plutôt c’est elle, Murielle Magellan.
Je savais que j’aimais son style, puisque j’avais lu avec beaucoup de plaisir son premier roman
« Le lendemain Gabrielle », mais pour ce second, il y a ce quelque chose en plus qui fait toute la différence et qui le rend sublime.
Une fois de plus, c’est un drôle de titre : « Un refrain sur les murs »
Incongru pour démarrer, excellent pour résumer.

Isabelle, la mère, presque trop caricaturale dans son refus d’exister, de se prononcer, d’aimer, de crier.
Romane, la fille, abominable fille en colère, rebelle, écorchée vive et finalement, par je-ne-sais-quel-miracle : infiniment attachante.
Adrien, le fils, la sagesse, l’équilibre et la force qui n’existe qu’en toile de fond pour guider sa pauvre sœur brûlée vive.
So What, qui possède le prénom le plus absurde et que seule Isabelle prononcera sans sourciller, sans y chercher une quelconque traduction. C’est lui le sauveur, l’ange et le démon, le phantasme, la désinvolture, le héro anti-social, l’artiste dans toute sa splendeur.

J’ai eu envie de vous citer quelques passages forts, des phrases « choc » et puis je me suis reprise, concluant qu’il y en avait trop et que je devais vous laisser les découvrir, parce qu’ils seraient peut-être différents des miens, très certainement même.
Tout est histoire d’allégories dans ce livre, de finesse, d’humour, de plaisirs charnels, de tendresse et de justesse.
C’est tellement bien fait, bien pensé, bien monté, bien écrit, du début jusqu’à la fin… aussi étonnante que le titre.

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