mercredi 13 février 2013

Brest-Népal à vélo, une belle résilience !


Quoi de plus gratifiant pour moi que d'entendre : "J'ai trouvé un éditeur !"

Le visage rayonnant, le sourire éclatant, Vincent Bernard est prêt, sur la ligne de départ pour se lancer dans une nouvelle course effrénée, celle des dédicaces-conférences. De nouveau il va sillonner les routes sur son vélo Décathlon, s'arrêter dans les villes de France pour diffuser son message de Résilience, son livre à la main.

Le défi fut de taille pour moi qui recevais ce trentenaire le cœur chargé d'ambitions. Il savait ce qu'il voulait : rester fidèle au récit qu'il avait soigneusement rédigé tout au long de son voyage et publier. Interdit d'inventer une histoire autour de ces 18 mois  de voyage quasi "initiatique", défense d'abîmer ses 25 000 km de vélo ! Vincent avait besoin d'une plume discrète qui puisse sublimer son texte, sans jamais en modifier ni le fond ni le contenu. Épurer, élaguer, rafraîchir éventuellement, mais ne rien inventer.

Le plus difficile n'était pas de faire ce fastidieux travail, mais de respecter le cahier des charges tout en sachant qu'un éditeur lirait l'ouvrage, dans le but éventuel de le publier. Mon camp était choisi : j'écoutais mon client, non pas les reproches hypothétiques d'une maison d'édition.

Vincent était sûr de lui, son livre serait publié, animé comme il l'a toujours été, le même battant que j'avais décrit tout au long de ses 25 000 km, mais aussi le même qui avait vaincu la maladie, les accidents, le coma, alors qu'il n'avait qu'une vingtaine d'années.

Ce garçon force le respect et j'espère sincèrement que vous aurez la chance de tenir son livre entre vos mains, ou peut-être d'assister à l'une de ses conférences, car il n'y a pas plus grand messager d'espoir que celui de Vincent Bernard.

Résilience : phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie.

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