lundi 13 décembre 2010

Adieu Eugène



Je fais bien souvent des rencontres fabuleuses dans mon métier de biographe, croisant des destins incroyables et des gens tellement attachants.
C’est une chance, pour autant il y a des mesures à prendre : savoir se protéger, mais ce n’est pas toujours aussi simple. Surtout lorsque l’un d’entre eux est devenu un ami, un grand-père de substitution, une sorte de héros.
Un coup de fil, un message qui tombe de nulle part, des mots qui cognent dans le téléphone :
Eugène Battestini est mort !
J’aurais voulu profiter de lui davantage, mais c’est fini, il est parti. Heureusement j’ai eu la chance de le connaitre et qu’il me confie quelques bribes de sa vie…
Il aimait plus que tout la poésie. Ces quelques vers sont pour lui :


Je vous salue Eugène,
Vous qui m’avez tant donné,
Vous qui saviez si bien chanter
L’amour comme une rengaine

Je vous revois fort Eugène
Je vous entends parler d’avant
De Leclerc, votre héros étincelant,
De la guerre que vous appeliez Reine

Qui ne vous a pas aimé Eugène
Avec votre passé de guerrier
Votre cœur de passionné
Et vos poèmes mis en scène ?

Vous me manquez déjà Eugène
Vous et vos joues si tendres
Vous et vos histoires si grandes
Vous avez été notre aubaine

Vous me manquez déjà Eugène
Et ce soir j’ai le cœur en berne
N’espérant qu’une seule chose
Que votre joie de vivre comble notre peine

On vous aime Eugène…

2 commentaires:

  1. Bel hommage ma Gwenn,

    je ne le connaissais pas, mais a travers tes récits, j'ai aimé et respecté cet homme.
    Même "diminué", il à su profiter pleinement de sa vie...
    D'autres, se sont laissés mourir à 30 ans et n'ont été enterrés qu'a 80...

    Je compatis à ta tristesse et celle des siens. mais comme l'a dit, Khalil Gibran,
    La tristesse n'est qu'un mur entre deux jardins...
    Courragiu...

    Au revoir Monsieur.

    Avèdeci Missià...
    Diu ti benedica
    S.

    Mourir n'est pas mourir, mes amis, c'est changer !
    Lamartine.

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